Conseiller / Conseillère funéraire
Le conseiller funéraire aide et conseille les personnes en deuil. Il est employé par une collectivité territoriale : commune ou structure intercommunale. Un métier accessible avec le bac.
Les missions principales
· Supervise, organise les obsèques et les cérémonies funéraires de défunts selon les souhaits de la famille, les protocoles, les cultes, les rites funéraires et la réglementation de santé publique et des collectivités territoriales.
· Effectue la vente de produits et de services funéraires.
· Peut coordonner une équipe ou diriger une structure.
Comment y accéder
Ce métier est accessible avec un CAP/BEP complété par une formation dans le secteur du funéraire. Un diplôme de niveau Bac ou Bac+2 (BTS, L2, ...) en commerce, gestion, ... peut être demandé pour les postes de responsable. Un casier judiciaire exempt de toute mention contradictoire est obligatoire.
Les contextes de travail pour le métier Conseiller / Conseillère funéraire
Conditions de travail et risques professionnels
· Au domicile d'un particulier
Horaires et durée du travail
· Travail de nuit
· Travail en astreinte
· Travail les week-ends et jours fériés
Lieux et déplacements
· Déplacements professionnels
Savoir-être professionnels
· Travailler en équipe
· Organiser son travail selon les priorités et les objectifs
· Faire preuve de rigueur et de précision
· Avoir le sens du service
"Décret n° 2012-608 du 30 avril 2012 relatif aux diplômes dans le secteur funéraire".
Fiche de poste
Thanatopracteur/Thanatopractrice
(RNCP 38541)
Le thanatopracteur (ou embaumeur) est chargé de rendre le corps du défunt présentable lors
de la cérémonie funéraire de façon à ce que les proches puissent lui rendre un dernier
hommage et garder un souvenir digne de la personne décédée.
Grâce à l'utilisation de techniques de soins spécifiques telles que l'injonction de produits
conservateurs ou de maquillage funéraire,
le thanatopracteur retarde la décomposition du
corps et masque les signes de dégradation physique, parfois accentués par une mort violente.
En contact direct avec la mort, le thanatopracteur doit faire preuve d'un sang-froid à toute
épreuve et d'un profond respect envers le défunt et sa famille.
Cela se traduit par sa capacité à
écouter avec attention les souhaits et les demandes des familles endeuillées et un sens de la
précision et de la minutie qui l'accompagne lors des différentes étapes de préparation du
corps.
A noter qu'une bonne condition physique est requise afin de pouvoir plus facilement
manipuler le corps du défunt et d'endurer les longues heures de travail passées debout.
Salaire : Un thanatopracteur démarre sa carrière avec un salaire d'environ 1700 euros brut par
mois.
Formation : Le Diplôme national de thanatopracteur est obligatoire pour pouvoir exercer ce
métier du funéraire.
Reconnu par le ministère de la Santé, ce diplôme se prépare en 2 ans avec au programme une
formation théorique de 9 mois un an de stage pratique durant lequel le stagiaire doit effectuer
100 opérations de soins de conservations complets.
V0 : octobre 2024
Arrêté du 10 février 2022 modifiant l’arrêté du 18 mai 2010 fixant les conditions d’organisation
de la formation et de l’examen d’accès au diplôme national de thanatopracteur.
Fiche de poste
Le dirigeant
Il est chargé de superviser son entreprise, une partie d'activité des ventes tout en assurant la supervision directe du personnel, la technique, le commercial et l'opérationnel.
Il assure l'image de l'entreprise.
Il a la responsabilité de la qualité des services fournis, ainsi que des résultats économiques.
Il peut être indépendant ou en réseau professionnel.
Le gèrant d'entreprise funéraire doit allier compétence et sensibilité envers les familles endeuillées.
Tous les aspects de sa responsabilité doivent être requis.
Il assure la planification des funérailles, des opérations quotidiennes, la budgétisation comptable, la gestion des personnels, les relations avec les fournisseurs.
Il est primordial de developper une sensibilité en matière d'éthique de croyances et de religions.
Pour cela la règlementation l'oblige à suivre une formation professionelle d'une durée de 140 heures de conseiller funéraire plus Une formation complémentaire de 42 heures,
ou la détention d'un titre sanctionnant un niveau de formation initiale équivalent est requise pour l'exercice de la profession de dirigeant ou gestionnaire d'une entreprise, d'une régie ou d'une association de pompes funèbres.
"Décret n° 2012-608 du 30 avril 2012 relatif aux diplômes dans le secteur funéraire".
Fiche de poste
Maître de cérémonie
RNCP36839
Le métier de maître de cérémonie est une profession réglementée qui s’inscrit dans le cadre de
l’exercice des prestations du service extérieur des pompes funèbres,
soumis à habilitation
préfectorale.
Le maître de cérémonie œuvre en contact direct avec les familles endeuillées et
constitue leur référent pour l’organisation et la conduite des cérémonies funéraires,
en lien avec
divers corps de métiers.
Au regard de ces enjeux, le législateur a souhaité créer en 2012 un
diplôme national placé sous contrôle du ministère de l’intérieur.
Par ailleurs, une « réforme de
la formation » est entrée en vigueur au 1er novembre 2020 : elle a vocation à renforcer les
cursus de formation et les modalités d’évaluation des candidats dans l’objectif,
à nouveau, de
professionnaliser davantage les diplômés.
Activités visées :
Le maître de cérémonie est la personne chargée de la coordination du déroulement des
diverses cérémonies funéraires qui ont lieu de la mise en bière jusqu’à l’inhumation ou la
crémation du défunt,
éventuellement des opérations ultérieures visant à donner une destination
finale aux cendres de ce dernier.
A ce titre, il exerce une activité du service extérieur des pompes
funèbres en contact direct avec les familles endeuillées à différentes étapes des obsèques,
sous
la responsabilité d’un établissement ayant la qualité d’opérateur funéraire, habilité par le
Préfet.
En amont des obsèques, et en lien avec le conseiller funéraire,
il organise le bon déroulement
de la cérémonie et des convois funéraires,
il s’adapte aux différents lieux et étapes de la
cérémonie, leur configuration et leurs particularités (lieu de culte, cimetière communal ou privé,
crématorium, chambre funéraire).
De même, il anticipe et prend en compte dans son
organisation les différents intervenants nécessaires à la conduite des obsèques (personnel
funéraire tels que les chauffeurs et porteurs mais également ministres du culte,
agents des
cimetières, fleuristes, marbriers, éventuellement élus ou préfectures,
services de police ou de
gendarmerie) en fonction de leur typologie c’est-à-dire de leur caractère civil ou religieux,
leur
dimension, et de façon générale des volontés du défunt ou des personnes mandatées pour la
réalisation des funérailles.
Pendant la cérémonie, il supervise le placement de l’assistance ainsi que l’intervention des
acteurs de la cérémonie.
En ce sens il est le garant de l’application du protocole convenu
préalablement avec les familles des défunts,
auprès desquelles il reste disponible pendant toute
la durée de l’hommage.
Lorsque tel est le souhait des familles et des proches, le maître de
cérémonie est désigné officiant et prend la parole devant l’assistance,
initie les gestes
d’hommage ou d’adieu, anime la cérémonie de manière à lui donner la solennité indispensable
à l’hommage à rendre au défunt,
et la « tonalité » souhaitée : lecture de textes, invitation au
recueillement etc.
Il veille au respect du temps imparti pour chaque étape, et évite ainsi les
retards dans l’exécution de la cérémonie.
Le cas échéant, il gère les imprévus avec les
différentes parties prenantes.
Il agit constamment dans le souci du respect de la dignité due aux
personnes décédées, du deuil de l’assemblée,
des convictions de chacun, en assurant la
réalisation des différentes opérations dans le respect des valeurs républicaines et notamment, la
laïcité.
Compétences attestées :
- mener à bien l'organisation logistique d'une cérémonie funéraire civile ou religieuse, en vue
d’une inhumation ou d’une crémation ;
- appréhender les besoins et préoccupations des familles, être leur référent le jour de la
cérémonie et lors des convois funéraires ;
- connaître les différents types de lieux de sépulture, équipements funéraires, intervenants
existants pour la réalisation d’une cérémonie funéraire ; savoir anticiper et intégrer les
particularités de chacun d’entre eux ;
- en lien avec le conseiller funéraire, traduire les attentes exprimées en solutions adaptées, et
respectueuses du droit funéraire et du défunt ;
- encadrer et coordonner les agents des services funéraires in situ lors de toutes les étapes des
obsèques ;
- interagir avec des interlocuteurs institutionnels et cultuels en vue de la préparation d’une
cérémonie funéraire ;
- animer les différents temps d’une cérémonie funéraire dans le respect du temps imparti ;
- maîtriser la prise de parole en public notamment dans le rôle d’officiant de cérémonie funéraire
;
- maîtrise de soi et savoir-être dans l’accueil et le conseil apporté aux personnes endeuillées ;
- pallier les éventuels aléas afin d’assurer le bon déroulement de la cérémonie jusqu’à son
terme ;
- prendre la parole en public lors de la cérémonie civile par exemple ou pour indiquer le terme
d’un hommage.
Modalités d'évaluation :
Les modalités d’évaluation sont fixées par l’arrêté du 27 mai 2020 relatif aux diplômes dans le
secteur des services funéraires.
Elles comprennent :
• une évaluation écrite de la formation pratique du candidat transmis par la structure
d'accueil de l'évaluation à l'organisme de formation ;
• un nombre minimum d'activités à valider durant la formation pratique ;
• un examen théorique comprenant une épreuve écrite (questionnaire à choix multiples et
à réponses courtes) et une épreuve orale de 20 minutes (entretien individuel) sur la base
d'un rapport de stage rédigé par le candidat à l’issue de sa formation pratique.
VO : décembre 2024
"Décret n° 2012-608 du 30 avril 2012 relatif aux diplômes dans le secteur funéraire".
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